
Au rang des formations qui poursuivent leur essor : les certifications en langue et les formations au permis de conduire. Le coût moyen des formations reste inférieur aux niveaux observés avant le lancement de MCF, et de même pour leur durée. Parmi les bénéficiaires, on trouve désormais autant de femmes que d’hommes et davantage de non-cadres et de personnes peu diplômées. Comme en 2020, les moins de 40 ans représentent 55 % des bénéficiaires. L’âge moyen des bénéficiaires de MCF est par ailleurs de 39,1 ans pour les hommes comme pour les femmes. Les demandeurs d’emploi, qui représentent le tiers des bénéficiaires de formation financée par le CPF, sont en moyenne plus jeunes et moins diplômés que les salariés.
La consommation de formation s’est accélérée en mars et en juin. À la suite de la campagne de transfert des droits DIF (droit individuel à la formation) vers le compte CPF, un nombre important d’usager a choisi de les mobiliser immédiatement. Autre pic de consommation : le démarrage de l’année scolaire et universitaire.
Le prix moyen des formations atteint 1 358 euros, soit près de 10 % de plus qu’en 2020. En moyenne sur l’année, les formations suivies par les salariés sont 15 % plus chères que celles des demandeurs d’emploi. Cet écart trouve en grande partie sa source dans les différences de choix de formation entre ces deux groupes (part plus importante des transports dans les formations suivies par les demandeurs d’emploi, importance moindre des formations en langues…). Par ailleurs, avec 82 heures en moyenne, les formations suivies par les demandeurs d’emploi sont plus longues que celles des salariés (50 heures en moyenne).
Enfin, en 2021, sur 10 formations financées par le CPF :
Pour plus de détails, consultez la brève QPF La formation professionnelle financée par le CPF en 2021 : comment la consommation évolue-t-elle ?